Appendicectomie

Afin de prendre une décision en toute connaissance de cause, vous devez être informé du déroulement, des suites normalement prévisibles de l’intervention mais aussi des risques encourus et notamment des principales complications comparativement à l’évolution spontanée de votre maladie.

Le chirurgien et le médecin anesthésiste vous expliqueront tous ces éléments lors de la consultation. Le but de cette fiche est de vous préparer à l’intervention et de vous aider à formuler d’éventuelles demandes de précisions complémentaires, en particulier les conséquences en cas de refus.

Quelques questions que vous devez vous poser ou poser à votre chirurgien avant de vous décider pour votre intervention

  • Pourquoi me recommandez-vous cette chirurgie particulièrement ?
  • Y a-t-il d’autres solutions chirurgicales pour mon cas et pourquoi ne me les recommandez-vous pas ? Si je ne me fais pas opérer, mon état va-t-il se dégrader ?
  • Comment se passe l’acte chirurgical et en avez-vous l’expérience ? Quel  est le temps opératoire ? Quelle est la durée de l’hospitalisation ? Aurai-je beaucoup de douleurs et comment la traiter?
  • Quels sont les risques et/ou complications encourus pour cette chirurgie ?
  • Quels sont les bénéfices pour moi à être opéré et quel résultat final puis-je espérer ?
  • Au bout de combien de temps pourrai-je reprendre mon travail ou mes activités sportives et quelle sera la durée totale de ma convalescence ?

Qu’est-ce que l’appendicite ?

L’appendice (aussi appelé appendice iléo-cæcal ou appendice vermiculaire) est une petite excroissance du cæcum ; elle peut mesurer entre 5 et 10 cm de long. L'inflammation ou l’infection de l'appendice est appelée appendicite ; l'ablation de l'appendice est appelée appendicectomie. 

Le diagnostic de l’appendicite est fréquent mais il reste difficile en raison du polymorphisme des symptômes, de l’absence de parallélisme anatomoclinique et du caractère imprévisible de son évolution. Le risque principal d’une appendicite est l’évolution vers la perforation puis la péritonite généralisée qui met en jeu le pronostic vital : la mortalité est de 0,1% dans les formes non compliquées, elle est de 1,5 à 5% en cas de perforation appendiculaire. Le pronostic est directement lié à la précocité du diagnostic et du traitement. Par ailleurs, l’exérèse d’un appendice sain n’est pas sans conséquences. Même si l’appendicectomie est un acte courant, il peut néanmoins entraîner des complications spécifiques (péritonite par lâchage du moignon, abcès postopératoires...) et des complications inhérentes à tout acte de chirurgie abdominale (phlébite, embolie pulmonaire, hémorragie, infection au niveau de l'incision, de la sonde urinaire éventuelle, d'une voie veineuse, occlusion et bride intra-péritonéale...). 

Aucun signe clinique ou biologique considéré individuellement n’a de valeur suffisamment discriminante pour permettre de poser avec certitude le diagnostic d’appendicite. Ainsi, devant une douleur abdominale, seule la combinaison des trois signes cliniques et biologiques ci-dessous permettait de renseigner sur la probabilité diagnostique d’une appendicite : 

• Défense en fosse iliaque droite

• Leucocytose supérieure à 10x109 cellules/L

• CRP supérieure à 8 mg/L. 

L’imagerie n’est pas toujours discriminante : 

• L’ASP (radiographie de l’abdomen sans préparation) n’est pas indiquée pour le diagnostic de l’appendicite. 

• L’échographie a une bonne valeur diagnostique quand l’appendice est visualisé ou par la présence des signes indirects (infiltration de la graisse, épanchement…).

• Le scanner est performant pour établir le diagnostic d’appendicite ou pour l’exclure. L’indication de cet examen doit être posée en considérant son caractère irradiant. 

Le traitement antibiotique seul reste peut être proposé en cas d’appendicite non compliquée sous certaines conditions.

Quelques questions que vous devez vous poser ou poser à votre chirurgien avant de vous décider pour votre intervention

  • Pourquoi me recommandez-vous cette chirurgie particulièrement ?
  • Y a-t-il d’autres solutions chirurgicales pour mon cas et pourquoi ne me les recommandez-vous pas ? Si je ne me fais pas opérer, mon état va-t-il se dégrader ?
  • Comment se passe l’acte chirurgical et en avez-vous l’expérience ? Quel  est le temps opératoire ? Quelle est la durée de l’hospitalisation ? Aurai-je beaucoup de douleurs et comment la traiter?
  • Quels sont les risques et/ou complications encourus pour cette chirurgie ?
  • Quels sont les bénéfices pour moi à être opéré et quel résultat final puis-je espérer ?
  • Au bout de combien de temps pourrai-je reprendre mon travail ou mes activités sportives et quelle sera la durée totale de ma convalescence ?

Qu’est-ce qu’une appendicectomie ?

Le but de l’intervention est de vous retirer l’appendice. Le principe est de lier l’artère de l’appendice, de lier la base de l’appendice (parfois en utilisant des agrafes chirurgicales) et de retirer l’appendice. L’intervention peut se dérouler par coelioscopie (opération sous anesthésie générale et avec l’aide d’une caméra avec des petites incisions allant de 5 à 20 mm) ou en ouvrant l’abdomen habituellement en fosse iliaque droite (Incision de Mac Burney). Il est parfois nécessaire d’agrandir l’incision ou de « convertir » l’intervention par une incision plus grande (laparotomie). Dans certains cas, une résection d’une partie du colon ou de l’intestin grêle peut être requise (résection iléo-caecale …). Lorsque l’opération est effectuée, l’appendice peut être retiré même s’il apparaît visuellement sain, ce qui peut être le cas en présence d’une appendicite débutante. Un drain peut être laissé pour quelques jours en post-opératoire si la situation le nécessite.

Quelques questions que vous devez vous poser ou poser à votre chirurgien avant de vous décider pour votre intervention

  • Pourquoi me recommandez-vous cette chirurgie particulièrement ?
  • Y a-t-il d’autres solutions chirurgicales pour mon cas et pourquoi ne me les recommandez-vous pas ? Si je ne me fais pas opérer, mon état va-t-il se dégrader ?
  • Comment se passe l’acte chirurgical et en avez-vous l’expérience ? Quel  est le temps opératoire ? Quelle est la durée de l’hospitalisation ? Aurai-je beaucoup de douleurs et comment la traiter?
  • Quels sont les risques et/ou complications encourus pour cette chirurgie ?
  • Quels sont les bénéfices pour moi à être opéré et quel résultat final puis-je espérer ?
  • Au bout de combien de temps pourrai-je reprendre mon travail ou mes activités sportives et quelle sera la durée totale de ma convalescence ?

Suites attendues

Toute coelioscopie peut entraîner des douleurs aux épaules pendant 24 à 72 h en rapports avec le gaz carbonique utilisé pour gonfler l’abdomen. Ceci n’est pas une complication mais une suite attendue de l’intervention, comme les douleurs au niveau des orifices (petits trous). Votre chirurgien vous prescrira des antalgiques pour y faire face.

Quelques questions que vous devez vous poser ou poser à votre chirurgien avant de vous décider pour votre intervention

  • Pourquoi me recommandez-vous cette chirurgie particulièrement ?
  • Y a-t-il d’autres solutions chirurgicales pour mon cas et pourquoi ne me les recommandez-vous pas ? Si je ne me fais pas opérer, mon état va-t-il se dégrader ?
  • Comment se passe l’acte chirurgical et en avez-vous l’expérience ? Quel  est le temps opératoire ? Quelle est la durée de l’hospitalisation ? Aurai-je beaucoup de douleurs et comment la traiter?
  • Quels sont les risques et/ou complications encourus pour cette chirurgie ?
  • Quels sont les bénéfices pour moi à être opéré et quel résultat final puis-je espérer ?
  • Au bout de combien de temps pourrai-je reprendre mon travail ou mes activités sportives et quelle sera la durée totale de ma convalescence ?

Quelles sont les complications possibles ?

Les premiers jours qui suivent l’opération nécessitent une surveillance, car la plupart des complications surviennent pendant cette période.

Complications pendant l’intervention

• Blessure des organes de voisinage

Les organes voisins sont les vaisseaux (artères et veines iliaques), les uretères, l’utérus, la vessie. Ces lésions peuvent être favorisées par la complexité de l’intervention ou par une anatomie atypique.

• Hémorragie

Une hémorragie peut intervenir pendant l’intervention. Sa maitrise peut amener le chirurgien à modifier le déroulement de l’opération (notamment ouvrir l’abdomen) pour réparer le vaisseau endommagé. Une transfusion peut être nécessaire.

Complications à distance

• Infection ou abcès

Malgré les précautions d’asepsie et les antibiotiques administrés préventivement au début de l’opération, une infection peut survenir. Son traitement sera adapté à son type, superficiel ou profond et sa sévérité : antibiotiques, évacuation, ponction radiologique, chirurgie de drainage.

• Hémorragie

Malgré une opération sans incident, un saignement peut apparaitre dans les jours qui suivent. Ils peuvent être à l’origine d’hématomes ou imposer une transfusion, une réintervention ou un geste sous contrôle radiologique pour les stopper.

• Phlébite, embolie

Une phlébite, définie par l'apparition d'un caillot dans une veine profonde, voire une embolie pulmonaire définie par la migration d'un tel caillot dans les poumons, sont des complications rares. Dans certain cas, un traitement anticoagulant préventif et l’utilisation de contentions veineuses (bas de contention) seront nécessaires.

• Complication nerveuse

Des lésions nerveuses peuvent survenir lors de la procédure chirurgicale avec des séquelles fonctionnelles. Des compressions nerveuses peuvent survenir en lien avec la position du patient pendant l’intervention. Une compression des nerfs peut entraîner une paralysie temporaire ou définitive de certains muscles. Ces lésions disparaissent en général, en quelques semaines, sans séquelle. Des examens de diagnostic (électromyogramme) et des séances de kinésithérapie peuvent être envisagées pour faciliter la récupération.

• Occlusion intestinale

Elle est le plus souvent fonctionnelle et se lève après une surveillance.

Toute chirurgie comporte des risques, y compris vitaux, pas toujours prévisibles.

Après votre retour au domicile, la survenue de certains signes que vous jugez anormaux doivent vous conduire à contacter votre chirurgien sans attendre la consultation postopératoire : essoufflement, douleurs abdominales aigues ou intenses, fièvre, douleurs sur les cicatrices, vomissements, absence de transit.  

Quelques questions que vous devez vous poser ou poser à votre chirurgien avant de vous décider pour votre intervention

  • Pourquoi me recommandez-vous cette chirurgie particulièrement ?
  • Y a-t-il d’autres solutions chirurgicales pour mon cas et pourquoi ne me les recommandez-vous pas ? Si je ne me fais pas opérer, mon état va-t-il se dégrader ?
  • Comment se passe l’acte chirurgical et en avez-vous l’expérience ? Quel  est le temps opératoire ? Quelle est la durée de l’hospitalisation ? Aurai-je beaucoup de douleurs et comment la traiter?
  • Quels sont les risques et/ou complications encourus pour cette chirurgie ?
  • Quels sont les bénéfices pour moi à être opéré et quel résultat final puis-je espérer ?
  • Au bout de combien de temps pourrai-je reprendre mon travail ou mes activités sportives et quelle sera la durée totale de ma convalescence ?

Le postopératoire

La durée d’hospitalisation dépend de la gravité de votre appendicite. Il faut compter 1 à 5 jours. 

Après votre retour au domicile, la survenue de certains signes que vous jugez anormaux doivent vous conduire à contacter votre chirurgien sans attendre la consultation postopératoire : essoufflement, douleurs abdominales aigues ou intenses, fièvre, douleurs sur les cicatrices, vomissements, absence de transit.

Vous aurez rendez-vous à 1 mois post-opératoire pour faire le point avec votre chirurgien. Il vous donnera les résultats de l’analyse de l’appendice et vérifiera l’absence de complication.

NB : Ces explications ne peuvent être exhaustives et votre médecin traitant a également été informé des propositions thérapeutiques qui vous ont été faites. Le chirurgien et le médecin anesthésiste restent à votre entière disposition pour vous fournir tout renseignement complémentaire sur tel ou tel point particulier que vous auriez insuffisamment compris et que vous souhaitez faire préciser.

Encollage cutané

Sur la cicatrice, il y aura de la colle. Cette colle sert de pansement imperméable, ce qui vous permet de prendre votre douche mais pas de bain ou de piscine. Les fils sont cachés en dessous et se dégraderont tout seuls dans les trois mois. Au bout de 15 jours, si vous constatez qu’il reste des dépôts de colle, vous pourrez les enlever en frottant sous la douche.

Après disparition de la colle, si la cicatrice est bien fermée, vous pourrez masser votre cicatrice. Ce massage se fait en pétrissant votre cicatrice énergiquement pendant 5 minutes, 3 à 4 fois par jour, avec la crème cicatrisante prescrite. C’est surtout l’action mécanique de votre massage qui compte.

Dans de très rare cas, une allergie à la colle dermique peut survenir. Il faut alors nettoyer la plaie avec du sérum physiologique en enlevant la colle. La plaie étant refermée par des points sous la peau, elle ne se rouvrira pas. Vous n’aurez qu’à poser un pansement propre dessus tous les jours jusqu’à cicatrisation complète.

Quelques questions que vous devez vous poser ou poser à votre chirurgien avant de vous décider pour votre intervention

  • Pourquoi me recommandez-vous cette chirurgie particulièrement ?
  • Y a-t-il d’autres solutions chirurgicales pour mon cas et pourquoi ne me les recommandez-vous pas ? Si je ne me fais pas opérer, mon état va-t-il se dégrader ?
  • Comment se passe l’acte chirurgical et en avez-vous l’expérience ? Quel  est le temps opératoire ? Quelle est la durée de l’hospitalisation ? Aurai-je beaucoup de douleurs et comment la traiter?
  • Quels sont les risques et/ou complications encourus pour cette chirurgie ?
  • Quels sont les bénéfices pour moi à être opéré et quel résultat final puis-je espérer ?
  • Au bout de combien de temps pourrai-je reprendre mon travail ou mes activités sportives et quelle sera la durée totale de ma convalescence ?

Quelques questions que vous devez vous poser ou poser à votre chirurgien avant de vous décider pour votre intervention

  • Pourquoi me recommandez-vous cette chirurgie particulièrement ?
  • Y a-t-il d’autres solutions chirurgicales pour mon cas et pourquoi ne me les recommandez-vous pas ? Si je ne me fais pas opérer, mon état va-t-il se dégrader ?
  • Comment se passe l’acte chirurgical et en avez-vous l’expérience ? Quel  est le temps opératoire ? Quelle est la durée de l’hospitalisation ? Aurai-je beaucoup de douleurs et comment la traiter?
  • Quels sont les risques et/ou complications encourus pour cette chirurgie ?
  • Quels sont les bénéfices pour moi à être opéré et quel résultat final puis-je espérer ?
  • Au bout de combien de temps pourrai-je reprendre mon travail ou mes activités sportives et quelle sera la durée totale de ma convalescence ?

Quelques questions que vous devez vous poser ou poser à votre chirurgien avant de vous décider pour votre intervention

  • Pourquoi me recommandez-vous cette chirurgie particulièrement ?
  • Y a-t-il d’autres solutions chirurgicales pour mon cas et pourquoi ne me les recommandez-vous pas ? Si je ne me fais pas opérer, mon état va-t-il se dégrader ?
  • Comment se passe l’acte chirurgical et en avez-vous l’expérience ? Quel  est le temps opératoire ? Quelle est la durée de l’hospitalisation ? Aurai-je beaucoup de douleurs et comment la traiter?
  • Quels sont les risques et/ou complications encourus pour cette chirurgie ?
  • Quels sont les bénéfices pour moi à être opéré et quel résultat final puis-je espérer ?
  • Au bout de combien de temps pourrai-je reprendre mon travail ou mes activités sportives et quelle sera la durée totale de ma convalescence ?

Je prépare mon opération au Centre de Chirurgie Viscérale et Digestive Montilien :

PRISE EN CHARGE DE CETTE OPÉRATION PAR :
Dr Matthieu Poussier

Dr Matthieu Poussier

Chirurgien viscéral et digestif
Expertises et formations
Prendre un rendez-vous
Dr Anne Charlotte Brugère

Dr Anne Charlotte Brugère

Chirurgien viscéral et digestif
Expertises et formations
Prendre un rendez-vous
Dr Grégoire de Courville

Dr Grégoire de Courville

Chirurgien viscéral et digestif
Expertises et formations
Prendre un rendez-vous
Le Centre de Chirurgie Viscérale et Digestive Montilien utilise des cookies avec votre consentement. Ces cookies permettent d’assurer le fonctionnement du site et mesurer sa fréquentation. Pour donner votre consentement, cliquez sur « J'accepte ». Pour refuser, cliquez sur « Je refuse». Vous pouvez également consulter nos mentions légales.